Fonction publique
L'action menée par le gouvernement SARKOZY-FILLON depuis un an dans la Fonction publique revient à faire des fonctionnaires une cible privilégiée pour réduire les déficits créés par sa politique et une simple variable d'ajustement.
La suppression de 36.000 postes de fonctionnaires en 2009 et le non-remplacement systématique d'un agent sur deux partants à la retraite constituent la seule ambition de la droite pour l'Etat et les services qu'il rend aux Français.
La révision générale des politiques publiques (RGPP) voulue par Nicolas Sarkozy se résume de ce point de vue à un simple catalogue de mesures disparates, sans aucune vision d'ensemble, sans projet à moyen ou long terme, sans ambition pour l'Etat.
Face à cette offensive sans précédent contre l'État et ses agents, le Parti socialiste apporte son soutien aux manifestations organisées le 15 mai à l'initiative de l'ensemble des organisations syndicales, et appelle ses militants à rejoindre les cortèges présents dans toute la France.
L'enseignement
Le Parti Socialiste s'associe pleinement et apporte son soutien au mouvement de grève dans l'Éducation nationale du 15 mai prochain.
Depuis de trop nombreuses années l'école publique est violemment attaquée par la droite : progressivement spoliée de ses moyens, elle est aujourd'hui la première victime de la réduction massive des emplois dans la fonction publique et ceci ne fera que s'aggraver dans les années à venir portant ainsi en 2012 la diminution du nombre d'enseignants à plus de 100 000.
A cela s'ajoute l'empilement de réformes successives jamais complètement appliquées, jamais évaluées ; la perpétuelle réforme des programmes en est un exemple.
Tout ceci créé un malaise profond de toute la communauté éducative : les personnels de l'éducation, les élèves et leurs familles. La référence au service minimum, brandie par la droite est une tromperie. Les communes ne sauraient exercer dans le domaine éducatif des compétences qui ne sont pas les leurs.
L'exaspération et la crispation ont atteint aujourd'hui leur paroxysme d'autant que le gouvernement reste sourd aux mécontentements et pratique une politique autoritariste qui exclut toutes formes de négociation.
Le 15 mai prochain, toutes les forces de progrès doivent s'unir pour mettre un coup d'arrêt à la déstabilisation de l'école publique, celle qui doit permettre à tous les enfants de grandir ensemble et de réussir demain leur vie d'adulte.
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