- Les banques françaises "ne sont pas à l'abri de difficultés" liées à la crise financière mondiale "équivalente à celle de 1929" affirme François Fillon dans une interview à paraître mercredi dans « Les Echos », assurant que l'Etat empêchera une quelconque "faillite".
En revanche concernant les assurances, "rien ne laisse à penser" qu'elles "soient vulnérables".
"Les banques françaises ne sont pas à l'abri de difficultés si une grande banque européenne défaillait. C'est pour cela que nous assurons les Français de la garantie absolue de l'Etat sur le système bancaire français", dit François Fillon reprenant les assurances données par Nicolas Sarkozy dans son discours de Toulon la semaine dernière. - Dans « Match » datée du 2 octobre, le ministre du Budget, Eric Woerth donnait cette forte phrase :
« Pour les avoirs des clients des banques françaises, le risque est nul. Je le répète : égal à zéro » - Le problème est que toutes ces certitudes rappellent d'impérissables sentences :
- « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts »
Paul Raynaud, en 1939 à propos du conflit avec l'Allemagne - « La route du fer suédois est définitivement coupée»
Paul Raynaud, le 16 avril 1940 au Sénat, à propos d'une opération périlleuse et terminée dans des conditions difficiles, en Norvège, à Narvick, pour couper l'armée allemande d'un approvisionnement en fer suédois. - « La France s'ennuie »
Pierre Viansson-Ponté, éditorial dans Le Monde daté du 15 mars 1968. Sept jours plus tard exactement, le 22 mars, va démarrer à Nanterre ce qui va devenir en quelques mois l'animation culturelle de l'année, voire de la décennie. - « 1968 s'annonce sous les auspices de la stabilité »
Charles de Gaulle, vœux à la nation, 31 décembre 1967. - « Un particulier n'a aucune raison d'avoir un ordinateur chez lui »
Ken Olsen, président de la société DEC, 1977 - etc
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