A rebours de son credo volontariste, le Président choisit de battre en retraite.
« Et voilà Nicolas Sarkozy en banal président de la République, contraint de remballer une réforme par crainte de la rue.
Reculer était pourtant sa hantise. Avant son élection, il assurait que la réforme était d’abord une question de méthode. La sienne, bien sûr, allait le mettre à l’abri de ces piteuses marches arrière que tous les gouvernements ont, à un moment ou à un autre, enclenchées.
En milieu de semaine, le chef de l’Etat pérorait encore, face aux députés UMP reçus à l’Elysée, sur le travail dominical : «Si je ne le fais pas, je serai comme tous les présidents qui ont cessé les réformes au bout de deux ans.» Variante de son propos, le même jour, avec la loi tout aussi controversée sur l’audiovisuel public : «Cette réforme est excellente et je n’ai pas été élu pour l’immobilisme.» … »
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