La Fédération générale des fonctionnaires FO a appellé à une grève début juillet pour obtenir le retrait de plusieurs articles du projet de loi sur la mobilité, qui entraîne selon le syndicat la possibilité du "licenciement de fonctionnaires", dans un communiqué mercredi.
"Pour dire non au licenciement des fonctionnaires, c'est maintenant ou jamais", souligne FO dans un bref communiqué titré "Le projet de loi mobilité vaut bien une grève", qui appelle à des assemblées générales.
FO veut "organiser des assemblées générales des personnels pour expliquer les dangers que porte ce projet de loi mobilité puisqu'il remet gravement en cause la garantie de l'emploi et mène au licenciement des fonctionnaires, pour organiser les mobilisations et la grève début juillet".
Le syndicat souhaite obtenir "le retrait des articles relatifs à "la réorientation professionnelle", à la "généralisation du cumul d'emplois à temps non complet" et au "remplacement et intérim" du projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la Fonction publique".
Le projet de loi sur la mobilité des fonctionnaires, voté par le Sénat il y a un an, "sera adopté avant l'été" par les députés avait dit fin avril André Santini, le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique dont le poste a disparu dans le remaniement ministériel.
"En plus de la suppression massive de postes de fonctionnaires, ce projet de loi autorisera l'administration à "licencier" ceux qui auront leurs missions supprimées", avait affirmé FO le 15 juin, dans un communiqué plus long.
"L'aspect rassurant d'une formation n'est qu'un leurre dont l'objet est déjà explicite par l'accompagnement vers le secteur privé. Après avoir refusé trois postes, le fonctionnaire sera placé en disponibilité, donc ne sera plus rémunéré ou, mis d'office à la retraite, suivant son âge", insistait le communiqué.
afp
Commentaires