8 juillet 1943 : mort de Jean Moulin
Après trois semaines de tortures infligées par la Gestapo, Jean Moulin meurt lors de son transfert en Allemagne.
Jean Moulin meurt aux environs de Metz, dans le train Paris-Berlin où son interrogatoire devait reprendre.
Le président du conseil national de la résistance (CNR) avait été arrêté le 21 juin à Caluire, dans la banlieue de Lyon, par les hommes de Klaus Barbie. Celui qui se faisait appeler « Max » sera identifié et interrogé par le chef de la Gestapo au fort Montluc de Lyon, puis il sera transféré à la Gestapo de Paris.
Soumis à de multiples supplices, il ne parlera jamais.
Les doutes subsistent toujours sur l’identité de la personne qui a dénoncé l’ancien préfet, émissaire et homme de confiance du général de Gaulle, à qui le chef de la France libre avait confié la tâche d’unifier les mouvements de résistance.
Ses cendres seront transférées au Panthéon en 1964, donnant lieu à un discours historique prononcé par André Malraux.
Commentaires