5 octobre 1789 : Les parisiennes réclament du pain
Un cortège de femmes se rend de Paris au château de Versailles pour attirer l’attention des souverains sur la disette.
L’automne 1789 plonge dans la détresse les familles qui souffrent horriblement de la disette. L’insécurité rend difficile l’acheminement du grain.
Lorsque 8000 personnes se rendent au château de Versailles en fin de journée, c’est aux cris de : «A Versailles ! », « Du pain ! ». On brandit des armes de fortune, fourche ou pique.
Le roi reçoit les représentants et promet de ravitailler Paris.
C’est alors qu’une partie des émeutiers force les grandes grilles des écuries et investissent la place d’Armes, devant le château, en vue d’y passer la nuit.
La Fayette, à la tête de la garde nationale, rétablit l’ordre puis se retire, laissant une partie des émeutiers sur place.
Necker déconseille au roi de les disperser.
Dès le lendemain, un garde de la maison du roi, pris à partie, tue un garde national.
L’émeute recommence. La foule se rue vers les appartements de la reine. La Fayette, revenu sur place, convainc Louis XVI d’accepter sur le champ de ratifier la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen puis de se rendre à Paris.
A 13 heures, la famille royale abandonne définitivement Versailles pour le palais des Tuileries, précédée par la foule qui expose au bout de piques les têtes des gardes tués le matin même.
Toute liberté de mouvement est désormais exclue pour le couple royal.
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