Liberté, égalité, fraternité, laïcité, changer les mots en actes, voilà le grand défi.
Voilà la France qu’on aime, celle que j’aime et dont je veux vous parler.
Etre français, c’est d’abord et surtout partager des valeurs, être un citoyen avec des droits et des devoirs, et vouloir construire ensemble un avenir commun.
La France est un pays qui s’apprend plus qu’il ne s’hérite.
La France, ce sont les Droits de l’Homme et du Citoyen,
La France, c’est l’égalité, et le modèle social qui la porte
La France, ce sont des services publics, la puissance publique au service de l’intérêt général.
La France, c’est le droit du sol, qui fait que toute personne qui naît et grandit en France est française.
La France, c’est la laïcité, qui accueille toutes les religions pourvu que la religion reste du domaine privé et qu’elle respecte le socle de nos valeurs communes.
La France, c’est l’universalisme
Etre Français, c’est en effet pour nous être européens
Etre français, c’est vouloir construire ensemble notre avenir.
Aimer la France, c’est accepter de regarder son histoire en face.
Nous n’avons pas à craindre cet exercice de vérité avec nous-mêmes. Car nous retrouverons aussi dans notre passé l’énergie et la volonté des grands combats qui ont construit notre nation et façonné notre identité.
Je pense à l’héritage des lumières.
Je pense bien sûr aux combats de la Révolution pour la liberté et la démocratie.
Je pense aussi à la Commune,
Je pense aux combats ouvriers du XIXe et du XXe siècle.
Je pense aux combats féministes
Je pense à la Résistance
Je pense aux combats pour la décolonisation, dont les traces sont encore douloureuses dans la société française et dans toute l’Afrique.
Je pense aux combats pour la reconnaissance des droits des étrangers et aux combats contre les discriminations de toutes sortes
Quand on pense à la France, on pense d’abord à un pays de liberté
Quand on pense à la France, on pense aussi à son modèle social
La France n’est pas la France sans la passion de l’égalité, sans la fraternité, les droits de l’homme et l’universalisme.
La France que nous aimons, c’est la France où Marie NDiaye aurait envie de revenir vivre.
C’est aussi une France qui s’assume pleinement comme la nation métissée qu’elle est aujourd’hui.
Tous donnent à la France son visage d’aujourd’hui.
En France, ce qui a constitué la nation, c’est d’abord la Révolution
Alors cessons les faux procès et les vraies manipulations. Et regardons en face la vraie crise qui touche la France. C’est son modèle social qui est mis à mal, c’est la société qui se fissure. C’est cela que refusent les Français.
Oui, décidément, on est Français quand on partage les valeurs de la France et quand on veut construire ensemble son avenir.
La cohésion d’une nation, c’est de partager une communauté de destin.
Les Français s’interrogent moins aujourd’hui sur leur identité …que sur leurs fins de mois !
Renouer le fil avec et entre tous ces hommes et toutes ces femmes qui font la force de notre économie et la richesse de notre pays, c’est l’un des enjeux majeurs pour la France, auquel le socialisme du XXI° siècle doit répondre.
Pour ce faire, il nous faut des services publics forts, mais aussi profondément rénovés.
Dans le fond, ce que nous voulons, c’est une société qui prend soin de chacun, où chacun prend soin des autres, et où ensemble nous prenons soin de l’avenir.
C’est cela la France qu’on aime. Nous la ferons avec vous.
C’est cela le message de Rennes.
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