La dégradation de nos comptes publics est sans précédent et nos comptes sociaux sont à la limite de l’asphyxie. Les baisses d’impôts injustes et ciblées sur les plus aisés, décidées par la majorité avant le début de la crise, nous ont privé de recettes et ont très fortement contribué à cet accroissement du déficit et de la dette, sans aucun effet sur la croissance et l’emploi !
Notre situation budgétaire était déjà calamiteuse avant le déclenchement de la crise mondiale. Avec une croissance tout à fait convenable (+ de 2 % fin 2007), les déficits et la dette étaient déjà fortement dégradés. A la fin de l’année 2008, le déficit public atteignait 3.4 % du PIB et la dette 67.4 % du PIB. Pour 2010, le déficit et la dette publics représentent respectivement 8.2 % et 83.2 % du PIB.
Face à cette situation, les autorités européennes demandent à la France de réagir, notamment au regard du pacte de stabilité et de croissance. Le gouvernement doit donc communiquer à Bruxelles un document de cadrage permettant de préciser le niveau de déficit et de dette qu’il compte réaliser sur 3 ans et d’indiquer les mesures qu’il compte prendre pour cela. Ce document envoyé le 1er février dernier s’intitule « Programme de stabilité 2010-2013 ».
En réalité, il correspond à un plan de rigueur sans précédent de nos finances publiques. Il prévoit de comprimer la dépense publique dans tous les secteurs (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) en la réduisant de plus de 4 points de PIB d’ici 2013 c’est dire de plus de 50 milliards d’euros en 3 ans ! …
Lire tout ce document du groupe socialiste, radical et citoyen de l’Assemblée Nationale en cliquant ici.
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