A l'issue de la conférence des déficits organisée le 20 mai par l'Elysée, le Président de la République a annoncé un gel "en valeur" des quelques 50 milliards d'euros de dotation versés chaque année par l'Etat aux collectivités locales.
Les collectivités locales (régions, départements, communes) sont en effet bien gérées puisqu'elles réalisent 75% investissements publics et ne représentent que 10% de la dette. Les collectivités locales qui n'ont pas le droit d'être en déficit pour leurs dépenses de fonctionnement, observent un strict équilibre dans leurs comptes. Elles refusent d'être les boucs émissaires de l'irresponsabilité du gouvernement.
Les services publics locaux notamment les services sociaux seront les premières victimes des décisions de Nicolas Sarkozy. Les régions, départements et communes qui doivent déjà faire des coupes sombres dans leur budget d'investissements et de subventions vont devoir supprimer des pans entiers de leurs interventions, notamment vers les associations qui font le lien social et le vivre ensemble.
On ne résoudra pas le grave problème des déficits de l'Etat en asphyxiant les collectivités locales pourtant exemplaires dans leur gestion. Nicolas Sarkozy ferait mieux de prendre exemple sur elles qui, depuis le début de la crise, ont soutenu la croissance par leurs investissements, maintenu leurs dépenses de fonctionnement en équilibre et modéré leur endettement.
Communiqué du parti socialiste
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