La réunion lundi d'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy a marqué un "accord de façade", sans volonté de "sursaut politique", et annonce des "mauvais lendemains", a estimé mardi le porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux.
"Cette discussion entre la chancelière et le président de la République a marqué un accord de façade. Alors qu'il y a une monnaie unique, elle n'a pas marqué une volonté d'agir ensemble et d'avoir un sursaut politique", a déclaré M. Le Roux lors du point presse hebdomadaire du groupe à l'Assemblée.
"Le chemin suivi par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel -politique de déflation, de récession...- ne peut être porteur que de mauvais lendemains pour les peuples européens et singulièrement pour les peuples français et allemand", a déclaré M. Le Roux.
"C'est pour cela que nous avons souhaité faire de nouvelles propositions, qui seront formulées par Poul Nyrup Rasmussen et Martine Aubry", a-t-il ajouté.
Le président du Parti socialiste européen (PSE) et la première secrétaire du PS doivent notamment parler de "taxation financière européenne", d'"interdiction des ventes à découvert", une pratique très spéculative, et de "réforme des agences de notation", lors de leur rencontre mardi après-midi.
Lundi lors d'une rencontre à Berlin, le président Nicolas Sarkozy a rejoint les positions de la chancelière allemande Angela Merkel sur le pilotage économique de l'Union européenne, notamment sur sa gouvernance économique.
Source : afp
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