L'Organisation Non Gouvernementale « Transparence International » juge que le bilan de l'Assemblée nationale en matière d'encadrement du lobbying est "décevant", un peu moins d'un an après la mise en place d'une nouvelle réglementation au Palais-Bourbon.
"Le dispositif montre ses limites", estime la section française de l'organisation non gouvernementale de lutte contre la corruption Transparency International. "93 représentants d'intérêts seulement ont fait l'effort de s'enregistrer", soit "un nombre très faible" selon l'organisation.
Par ailleurs, le registre sur lequel ces lobbyistes doivent s'inscrire ne permet pas "d'avoir une idée précise des intérêts réellement présents au Parlement et des moyens financiers et humains mis en oeuvre pour le lobbying", relève encore l'organisation. Elle appelle à "une réforme globale".
En juillet 2009, le bureau de l'Assemblée nationale avait adopté une série de mesures --liste publique, badges journaliers, code de bonne conduite-- afin de "consacrer" le rôle des lobbies "dans l'information des députés" et de les soumettre "à des règles de bonne conduite".
N’oublions pas que l’inénarrable Frédéric Lefebvre, porte parole de l’Ump, célèbre pour son parti pris et son absence de discernement, souvent appelé « la voix de son maître » s’est aussi illustré dans ce rôle de lobbyiste.
Source : afp
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