Les députés de la majorité ont rejeté mardi des propositions de loi PS qui ont nourri le débat sur les conflits d'intérêt, le non-cumul des mandats et la transparence du financement des partis, François Bayrou (MoDem) approuvant, lui, ces trois textes.
- Dans un premier texte - pour "une République décente" -, le PS voulait interdire "à tout membre du gouvernement", d'avoir, "par lui-même ou par personne interposée", des intérêts "de nature à compromettre son indépendance", "dans toute entreprise publique ou privée, dans tout établissement public ou toute association, soumis au contrôle de son administration ou en relation avec celle-ci".
"Aucun membre de la famille du ministre du Budget ou du Travail ne pourrait être salarié dans une entreprise française au motif qu'elles ont toutes des contacts avec l'administration des impôts ou du Travail", a protesté le député UMP Michel Diefenbacher.
Le député Verts François de Rugy a mis le feu aux poudres en désignant nommément le président du groupe UMP Jean-François Copé, maire de Meaux, "qui trouve encore le temps de travailler pour un cabinet d'affaires".
Les conflits d'intérêt ont été remis sur le devant de la scène dans un livre de l'ex-Haut commissaire Martin Hirsch.
- L'autre proposition de loi entendait plafonner à 7.500 euros l'ensemble des dons qu'une personne physique peut consentir à un ou plusieurs partis politiques. Les socialistes visaient les "micro partis", notamment ceux qui reversent, selon eux, de l'argent à l'UMP.
- Rejet aussi du texte PS anti-cumul qui voulait interdire à un parlementaire (député ou sénateur) d'exercer en même temps une fonction exécutive locale.
Source : afp
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