Voici des réactions à l'adoption définitive par le Parlement de la loi sur la réforme territoriale:
- Brice Hortefeux et Philippe Richert (ministres de l'Intérieur et des Collectivités territoriales):
"Le texte permet deux avancées: alléger et simplifier nos institutions locales, offrir à nos concitoyens un interlocuteur identifié dans les régions et les départements. C'est la fin des caricatures, des postures et des contre-vérités. L'opposition a choisi la facilité de l'immobilisme. Le gouvernement et la majorité ont eu le courage de la réforme". (communiqué)
- Martin Malvy, porte-parole de l'Association des Régions de France (ARF):
"Quel gâchis! Alors que la France aurait pu franchir une troisième étape sur le chemin de la régionalisation, elle tourne le dos comme jamais au modèle que dessinent nos principaux partenaires européens. Nicolas Sarkozy cite l'exemple de la fiscalité en Allemagne. Il ferait mieux de regarder vers son organisation institutionnelle et les moyens accordés aux laender en matière de développement économique, de recherche et d'innovation" (déclaration).
- Stéphane Pintre, président du syndicat des directeurs généraux des collectivités locales:
"Le texte final, en définitive, s'éloigne assez largement des objectifs initiaux du gouvernement, notamment la clarification des compétences et la simplification institutionnelle. Il ne met pas fin au mille-feuille territorial (...). Il suscite des interrogations quant à la pérennité des financements croisés et à l'évolution des ressources des collectivités (...). Il rend toute évolution extrêmement complexe (...). La réforme (...) omet la clarification des missions des cadres dirigeants territoriaux et notamment des Directeurs Généraux des Services" qui "seront chargés de la mettre en oeuvre au plan local" (communiqué).
Source : afp
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