André Cicolella (Réseau environnement santé) s'est réjoui que l'Assemblée nationale ait adopté mardi en première lecture une proposition de loi interdisant l'utilisation de perturbateurs endocriniens comme les phtalates et les parabènes.
"C'est une excellente décision, qui montre que les députés ont pris conscience de l'importance de ces questions et ont su résister au lobby chimique", a indiqué le chercheur en santé environnementale à l'AFP.
"On sait assez de choses pour savoir que ce type de contamination peut avoir des conséquences dramatiques", a-t-il dit.
En juin 2010, les sénateurs avaient été à l'origine de la loi interdisant la fabrication et la commercialisation des biberons contenant du bisphénol A, entérinée ensuite par l'Assemblée. Pour lui, les sénateurs "ne devraient logiquement pas se déjuger, et devraient suivre les députés sur cette question".
M. Cicolella s'est réjoui aussi que cela "contribue à faire prendre conscience à la population du problème de santé publique majeure que constitue la question des perturbateurs endocriniens".
Source Afp
Commentaires