...l'explosion de la dette, l'explosion du chômage, et celle des inégalités.
L'Assemblée a adopté mardi en deuxième lecture le projet de loi sur l'équilibre des finances publiques, en revenant à la version votée en première lecture au Sénat, sans savoir si le président de la République convoquera un Congrès pour inscrire la "règle d'or" dans la Constitution. Le vote s’est déroulé à main levée.
Le projet de loi prévoit d'inscrire dans la Constitution l'objectif de redressement des comptes publics.
Il s’agit d’une nouvelle catégorie de lois, des "lois-cadres d'équilibre des finances publiques" programmant sur trois ans les efforts budgétaires que la France doit fournir pour assainir ses comptes.
Le texte prévoit aussi de réserver aux lois de finances et de financement de la sécurité sociale le monopole des décisions de créer de nouveaux prélèvements obligatoires.
"Nous venons de vivre un débat surréaliste sur la règle d'or", a déclaré le porte-parole du groupe PS sur le Budget, Pierre-Alain Muet, qui a dénoncé l'absence des députés UMP pendant le débat.
La gauche a voté contre et dénoncé "un exercice de communication du gouvernement".
Quand la majorité n’hésite pas à vanter les mérites de l’action gouvernementale, Nicolas Sarkozy, repartant en campagne, fait l’éloge de sa politique économique, alors que la dette explose, que les indicateurs économiques donnent des signaux alarmants.
Pierre Alain Muet a cependant tenu à rappeler le bilan économique du quinquennat de Nicolas Sarkozy. S’appuyant sur le rapport de la cour des comptes, il dénonce les mensonges distillés par l’UMP et l’incohérence de la politique menée qui abouti à l’aggravation de la situation et à l’augmentation des inégalités.
Lire le résumé de l’intervention de Pierre Alain Muet.
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