Dans le cadre de réduction des déficits, le gouvernement a choisi de porter son action en augmentant la TVA. Plusieurs secteurs seront touchés notamment les parcs à thème et les contrats santé des mutuelles.
Les dirigeants des parcs à thèmes ont dénoncé les risques d’une telle mesure sur la fréquentation de leur site et l’emploi. En effet, le prix des billets pourrait grimper de 13% en moyenne.
Les familles les plus modestes seront les premières à faire les frais de cette décision qui créait une nouvelle fracture.
Alors que près d’un Français sur deux n’a pu partir en vacances cette année, cela va à l’encontre de l'égalité d'accès à la culture et contredit les dire du gouvernement.
Cette mesure va déstabiliser l’économie touristique de régions entières. Des milliers d’emplois indirects qui vont être menacés dans des domaines aussi divers que la restauration, l’hébergement, l’animation, et dans les très nombreuses entreprises sous-traitantes.
En France, il y a plus d’une centaine de parcs à thème. Beaucoup sont installés dans des zones rurales et sont des moteurs économiques et touristiques.
Les conséquences seront scandaleuses selon le président de la région Auvergne.
"Pour Vulcania, deux types de répercussions sont possibles, soit l'augmentation de la TVA est directement répercutée sur le billet d'entrée, ce qui entraîne une hausse du prix de 13,33%, soit elle est directement prise en charge par Vulcania (SEM Volcans) qui paierait alors environ 600.000 euros de taxes supplémentaires par an", a réagi le 29 août, René Souchon, président de la région Auvergne, à l'annonce du Premier ministre de faire passer de 5,5% à 19,6% le taux de TVA applicable aux droits d'entrée dans les parcs à thème (lire notre article du 25 août).
Cela risque de créer une concurrence déloyale à l’échelle européenne : les parcs à thème de nos voisins européens conserveront de leur côté un taux de TVA de 5,5%.
Économiquement, l’augmentation de la TVA est une erreur stratégique grave. Guy Chambefort comme ses collègues de l’assemblée nationale comptent se battre contre cette annonce incohérente et dangereuse à plusieurs titres.
Tout se décidera les 6 et 7 septembre prochain, puisque la mesure doit encore être examinée en séance plénière, comme le reste du plan d'économies.
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