Le parlement français a adopté définitivement jeudi une proposition de loi mettant en place un passeport biologique pour lutter contre le dopage dans le sport et l'interdiction de la revente de billets sportifs et culturels.
Le Sénat et l'Assemblée nationale ont voté à la quasi-unanimité ce texte, lors d'une dernière lecture jeudi. Seuls les parlementaires communistes se sont abstenus.
La proposition de loi ne portait à l'origine que sur la création d'un régime d'assurance en responsabilité civile des sportifs.
Les députés y ont ajouté un volet interdisant la revente des billets des manifestations sportives et culturelles et le Sénat un autre créant un passeport biologique pour lutter contre le dopage dans le sport.
Le marché noir des billets sera passible de 15.000 euros d'amende et de 30.000 euros en cas de récidive.
Les revendeurs organisent une pénurie de billets de beaucoup de manifestations en en achetant le maximum dès l'ouverture des guichets avant de les revendre au prix fort.
Deuxième nouveauté de ce texte, l'instauration du passeport biologique proposée par un amendement approuvé par le ministre des Sports David Douillet et la majorité présidentielle.
Il s'agit d'un document électronique sur lequel sont consignées des données biologiques recueillies à partir de prélèvements sanguins et urinaires. Il permet de détecter la prise de produit dopants grâce au caractère anormal de l'évolution des paramètres biologiques. Ce "passeport biologique" sera mis en place le 1er juillet 2013 après concertation sur ses modalités d'application avec le monde sportif.
Le passeport biologique ne remplace pas les contrôles antidopage classiques. Il contribue plutôt à les renforcer, en permettant un meilleur ciblage.
La Fédération internationale de cyclisme (UCI) a joué les pionnières en se lançant la première dans l'aventure en janvier 2008, suivie par des sports d'hiver, comme le biathlon, le patinage et le ski.
Source : Afp
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