Le taux de chômage continue de grimper, et touche particulièrement les jeunes, les plus de 50 ans et les chômeurs de longue durée. Un désaveu pour le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Selon les derniers chiffres publiés par le ministère du Travail, il y avait 4,9 millions d'inscrits à Pôle emploi en février dernier, soit 16 % de la population active française, quasiment une personne sur six. Ils étaient ainsi 249 000 de plus qu'il y a un an et 1 255 000 de plus qu'en mai 2007… La progression du nombre de demandeurs d'emplois à proprement parler a cependant été un peu limitée grâce à une petite relance des emplois aidés au cours des derniers mois.
Depuis la fin 2010 les demandeuses d'emploi sont redevenues plus nombreuses que les hommes, mais ces derniers temps on a de nouveau assisté à une forte croissance du chômage masculin. De son côté le chômage des jeunes est important mais sa progression reste limitée. Ce n'est pas le cas en revanche de celle du chômage des plus de 50 ans, qui ne se dément pas. Il en va de même de celle des chômeurs de longue durée (et ce sont d'ailleurs souvent les mêmes).
La crise née aux Etats-Unis en 2008-2009 explique certes pour une bonne part que Nicolas Sarkozy ait à ce point manqué l'objectif affiché en 2007 de faire revenir le taux de chômage sous la barre des 5 % au cours du quinquennat. C'est cependant la très mauvaise gestion de la crise grecque et de ses suites depuis le début de 2010 sous sa direction et celle d'Angela Merkel qui explique la dégradation supplémentaire du marché du travail intervenue depuis un an en France et en Europe, alors que le chômage reflue aux Etats-Unis.
Source : Alternatives économiques
Sarkozy nous a enfoncé encore un peu plus dans le chômage...Il va être très dure maintenant de faire baisser les chiffres, à moins que l'on change encore une nouvelle fois la manière de compter les chômeurs ....
Très bonne article quoiqu'il en soit.
Rédigé par : mutuelle chien | 18 avril 2012 à 18:21