Jean-Paul Chanteguet, président de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, voit dans la conférence environnementale l'occasion de « définir une feuille de route fixant des objectifs, une méthode et un calendrier » autour des enjeux environnementaux. Des objectifs qu'il souhaite plus ambitieux en termes de gaz à effet de serre (30% de réduction au lieu de 20% d'ici à 2020) et de réduction d'emploi des pesticides. Il suggère qu'une campagne de communication sur la préservation et la reconquête de la biodiversité soit lancée.
La commission du développement durable a déjà lancé plusieurs missions d'information dont : « la biomasse au service du développement durable » et « les pesticides et les résidus médicamenteux ».
Franck Laval, porte parole d'Ecologie sans frontière attend à l'issue des ces deux journées des mesures concrètes. « Il va falloir faire mieux et plus qu'à l'issue du Grenelle de l'environnement ! Nous ne sommes pas en colère mais inquiets. Dès vendredi matin nous serons attentifs aux signaux envoyés par le Président et attendons les actions rapides que retiendra le ministre en clôture de conférence. Nous venons avec des propositions qui créent de l'économie grâce à l'environnement. »
Ainsi, ces associations ont listé dans un document d'ores et déjà remis au gouvernement les mesures prioritaires pour chaque table ronde.
Parmi les mesures évoquées, elles proposent la création d'une zone franche écologique dans les zones difficiles avec des emplois et activités en lien avec l'environnement (Nord pas de calais, Lorraine, ...)
Au sujet de l'agriculture, elles reconnaissent être en phase avec la FNSEA sur l'urgence à contenir l'artificialisation des terres. Elles militent pour une meilleure prise en compte des fonctions éco-systémiques de l'agriculture dans la PAC.
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