Les efforts pour réduire les coûts doivent être accentués.
- Les dépenses de personnel doivent être réduites, notamment par un resserrement de l’encadrement supérieur du ministère. Il s’agit de poursuivre les réformes par la réduction de la masse salariale notamment dans l’administration centrale et les échelons intermédiaires. Il s’agit aussi de revoir certains aspects de la politique des ressources humaines, dans le domaine de la formation et des mutations notamment.
- Les réformes de rationalisation entreprises doivent être conduites à leur terme, notamment dans le domaine des achats.
Certaines réformes commencent à porter leurs fruits, notamment celle du service santé des armées lancée en juin 2011. Les réformes doivent être poursuivies dans certains domaines notamment dans la fonction « achat ». Les possibilités d’externalisation dans différents domaines doivent aussi être étudiées.
- La politique immobilière du ministère doit être revue à la baisse. Les domaines du logement et de l’hébergement ainsi que la rénovation de bâtiments tertiaires sont particulièrement visés par la Cour des Comptes
- Les dépenses ayant le moins de lien avec la capacité opérationnelle des forces doivent être revues. Il s’agit notamment des dépenses liées au paiement des intérêts de retard aux fournisseurs, à la politique culturelle du ministère, aux actions de communication, au lien entre la Nation et son armée et à l’action sociale et à l’aménagement du territoire.
Les tentatives de mutualisations européennes doivent être poursuivies, mais n’auront des effets qu’à moyen terme.
Les marges de manœuvre sur les équipements sont très faibles et leur mobilisation suppose d’achever au préalable la révision du Livre Blanc.
Les importantes négociations conduites en 2009 ont abouti à la passation de nombreuses commandes fermes, à un fort renchérissement du cout unitaire des équipements en contrepartie de la baisse de volumes et à la constitution d’importantes échéances de paiement à moyen terme. La marge de manœuvre pour les nouveaux équipements est très faible.
Source: Le bilan à mi-parcours de la loi de programmation militaire, Cour des Comptes
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