L’aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de contribuer à la lutte contre la pauvreté grâce au développement économique et à l’amélioration des conditions de vie dans les pays concernés. Ces dépenses prennent la forme de dons ou de prêts subventionnés, c’est-à-dire des prêts à des conditions plus avantageuses que le marché. Concrètement, l’aide française au développement finance des projets dans les secteurs de la lutte contre la malnutrition, l’éducation, la santé (lutte contre le sida, vaccination, prévention, santé maternelle), l’agriculture, l’énergie (accès à l’énergie, lutte contre le changement climatique, efficacité énergétique), la démocratie, les droits de l’homme, les droits des femmes…
3,1 milliards d’euros, c’est le montant du budget de l’aide française au développement au titre du projet de loi de finances pour 2013.
9,3 milliards d’euros, c’est le montant global des dépenses qui concourent à l’aide publique au développement en 2011, tous ministères confondus. Ce chiffre prend en compte le budget de l’aide française, ainsi que, par exemple, des dépenses liées aux annulations de dettes des États, l’accueil des étudiants étrangers, le secteur humanitaire…
En 2011, la France était la 4e contributrice mondiale de l’aide publique au développement, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne, et devant le Japon.
La France contribue à 10 % de l’aide publique mondiale au développement.
65 % de l’aide publique française au développement est acheminée via des aides bilatérales vers les pays partenaires de la France. Ces aides sont déployées via l’Agence française de développement (AFD), l’opérateur France expertise internationale, les ambassades.
20 % de l’aide publique française au développement est confiée à l’Union européenne. La France est la seconde contributrice du Fonds européen de développement, l’instrument de développement de l’UE, qui compte un budget d’un montant de 27 milliards d’euros, répartis sur 7 ans.
15 % de l’aide publique française au développement sont confiés aux organisations multilatérales (par exemple Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, UNITAID, Fonds pour l’environnement mondial, Banque africaine de développement) ou à des programmes internationaux (UNICEF, Programme alimentaire mondial…).
La France privilégie 4 partenariats différenciés selon le type de pays, d’enjeux de modalités action :
• en Afrique subsaharienne, 17 pays sont prioritaires. La France concentre son aide sous forme de dons à la lutte contre la pauvreté ;
• dans les pays méditerranéens à revenus intermédiaires, les interventions prennent la forme de projets sur prêts dans les secteurs des infrastructures (eau, assainissement, transports) ou de coopération universitaire et culturelle ;
• dans les pays émergents, la France intervient, notamment, via son expertise technique, pour appuyer des projets dans le domaine de l’environnement. Le coût budgétaire de ces interventions est très limité ;
• dans les pays en crise la France appuie le renforcement de la société civile,…
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