Les cadeaux du quinquennat 2007-2012, surtout aux plus riches, ont aggravé la situation des finances publiques puis privé le pays de toute marge de manoeuvre lorsque la crise a éclaté.
2007-2012, la redistribution à l’envers / 2012-2017, la justice fiscale
Les différents « cadeaux » ont eu un coût handicapant pour les finances publiques :
4,5 milliards par an pour la défiscalisation des heures supplémentaires,
3,2 milliards par an pour la baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans la restauration,
600 millions par an pour le « bouclier fiscal » (2007),
2,3 milliards par an pour l’allègement des droits de succession et de donation (2007),
530 millions pour la réforme de l’Impôt de solidarité sur la fortune-ISF (2007),
410 millions par an pour la « remise à plat » des régimes spéciaux de retraite (2009),
1,9 milliards pour la réforme du barème de l’ISF (2011).
Les ménages les plus aisés ont été les premiers bénéficiaires de ces « cadeaux » : 18,5 milliards redistribués (sur 34 Mds, soit 54%) sont allés aux 10% des ménages les plus aisés.
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2013 répartit équitablement l’effort fiscal : 9,6 Mds pour les entreprises (surtout les plus grandes) et 6,2 Mds pour les ménages (surtout les plus aisés)
2007-2012, la mauvaise gestion / 2012-2017, le redressement
La dette publique a augmenté de plus de 600 milliards, passant de 1 209,5 Mds en 2007 à 1 833,8 Mds en 2012. Le déficit public est ainsi passé de 2,7% du PIB en 2007 à 5,3% en 2012.
Le déficit public a été ramené à 4,8 % du PIB fin 2012. Il est prévu à 3,7% fin 2013.
Les dépenses publiques ont augmenté en France, entre 2007 et 2012, de 170 milliards d’euros, avec un taux de progression de plus de 2 %.
En 2012, les dépenses publiques n’augmentent que de 0,7 %. Ce taux sera ramené à 0,5 % dans les années à venir .
De son côté, le déficit de la Sécurité sociale (régime général des salariés : vieillesse, famille, maladie, accidents du travail et maladies professionnelles) a augmenté de 9,5 Mds en 2007 à 17,4 Mds en 2011.
Le déficit de la sécurité sociale a été ramené à 13,3 Mds en 2012 . Il est prévu à 11,4 Mds en 2013.
La décroissance de la dette publique est engagée mais ne se traduit pas dans tous les indicateurs : ainsi, cette dette qui était passée de 64,2% en 2007 à 90,2% en 2012 du Produit intérieur brut (PIB), devrait être est de 91,3 % de PIB en 2013. Les dépenses publiques qui étaient passées de 52,4% du PIB en 2007 à 56,6% en 2012, devraient atteindre 56,9% en 2013 avant de décroître pour être ramenées à 54 % en 2017.
La balance commerciale : le déficit s’est creusé de +36 milliards passant de 36,4 Mds en 2007 à 75 Mds en 2012.
Le déficit a été réduit à 67 Mds fin 2012.
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