Le projet de loi de finances est bâti sur une prévision de croissance de +0,9% en 2014, après +0,1% en 2013 :
- Ces prévisions sont en ligne avec le consensus des économistes et avec les principales organisations internationales.
- Pour la première fois, le scénario macro-économique qui sous-tend le budget a été soumis à un organisme indépendant.
- Le Haut Conseil des finances publiques (HCFP), mis en place par la loi organique du 17 décembre 2012, a jugé le
scénario du Gouvernement « plausible », tout en soulignant les aléas qui l’entourent.
Le gouvernement poursuit l’effort structurel à un rythme légèrement moindre qu’en 2013, à hauteur de près d’un point de PIB en 2014. L’ajustement du rythme de consolidation permet de préserver la croissance tout en respectant nos engagements européens.
Les efforts des Français se traduisent dans les faits : le rétablissement des comptes publics est une réalité. Le déficit structurel comme le déficit nominal baissent :
- En 2012, le déficit structurel s’est amélioré de près de 1,2 point de PIB et le déficit nominal de 0,5 point de PIB.
- En 2013, la baisse est respectivement de 1,7 et de 0,7 point de PIB, malgré un impact de la conjoncture négatif.
- En 2014, le déficit public sera réduit de 0,5 point du PIB par rapport à 2013 pour atteindre 3,6 points de PIB, grâce à un effort structurel de 0,9 point.
- Au total, sur la période 2012-2014, l’effort structurel cumulé s’élève à près de 4 points de PIB, soit 80 Md€ environ.
L’ajustement est bien calibré, au service de la croissance, et repose sur des efforts justes et partagés :
- Plus de 80% de l’effort sera réalisé par un volume sans précédent d’économies – 15Md€ – sur la dépense publique. Ces économies monteront en puissance sur la durée du quinquennat. Elles sont le fruit du travail engagé avec l’ensemble des ministres et des acteurs publics, dans la concertation, notamment dans le cadre de la modernisation de l’action publique (MAP).
- Le choix inédit de faire reposer l’effort budgétaire sur les économies a bien entendu une implication directe en matière de prélèvements obligatoires. Les prélèvements sont quasiment stabilisés en 2014, ce qui constitue un signal essentiel pour les acteurs de l’économie, pour la confiance.
Commentaires