Conformément à la volonté exprimée par le Président de la République lors des Etats généraux de la démocratie territoriale, en octobre 2012, le projet de texte avait été construit dans le dialogue et la concertation avec les élus locaux. S'il a conservé son architecture générale, le texte a été fortement enrichi par le débat parlementaire. La double ambition initiale du texte a été préservée : en premier lieu, construire l'action publique du XXIème siècle, qui reposera sur la confiance dans la capacité des élus locaux à s'organiser, au sein des conférences territoriales qui seront créées dans chaque région, pour fournir aux citoyens des services accessibles et efficaces. En second lieu, encourager la participation des territoires au redressement économique du pays, grâce à l'institution des métropoles et à la mise en place, dans les zones moins peuplées, des pôles d'équilibre territoriaux et ruraux. Son article 3 confirme le rôle de chef de file des Régions en matière d’internationalisation des entreprises. Il traduit ainsi l’engagement pris par les Régions, le 12 septembre 2012 à l’occasion de la réunion entre les Présidents de Région et le Président de la République, d’organiser le dispositif d’appui au développement international des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI), sur leur territoire en lien avec les autres acteurs et Bpifrance.
Le 18 septembre 2012 au cours d’une réunion avec Nicole Bricq, les Présidents de région sont convenus d’élaborer en cohérence avec la stratégie nationale, des Plans régionaux d’internationalisation des entreprises pour organiser le dispositif de soutien. Actuellement, 16 régions ont d’ores et déjà adopté leur plan. « Les Régions sont légitimes dans ce rôle de chef de file. Elles connaissent leur tissu industriel, aident au développement des entreprises et à leur financement. Leur rôle de pilote de l’export dans les territoires leur permet de définir une véritable stratégie pour soutenir le développement à l’international de nos PME et ETI. Ces plans confirment ainsi l’international comme un levier du développement économique de nos entreprises et de nos territoires. » N ; Bricq, 19/12/13). Marylise Lebranchu et Anne-Marie Escoffier ont salué le climat de confiance et d'écoute mutuelle qui a régné avec les sénateurs et les députés et sont prêtes à démarrer avec eux le travail sur le deuxième projet de loi, consacré aux compétences des régions et des départements, qui sera examiné par le Parlement au printemps.
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