DÉFENDRE UN BUDGET EUROPÉEN POUR LA PÉRIODE 2014-2020 AU SERVICE DE GRANDS PROJETS D’AVENIR EN COMMUN
Dans un contexte très difficile et face à la logique d’austérité défendue par nombre de gouvernements conservateurs, le président de la République n’a eu de cesse de défendre au nom de la France un budget orienté vers la croissance et la solidarité, et l’engagement d’une réorientation en ce sens des dépenses européennes a été tenu. Si les flexibilités prévues sont pleinement utilisées, une augmentation de 50 milliards d’euros par rapport aux décaissements réels de la période 2007-2013 est possible. En tout état de cause, les crédits pour la croissance et l’innovation sont en augmentation de près de 40 %, à 125,6 milliards d’euros. Ceux pour les infrastructures augmentent de 140 % - le volet transports passe à 13 milliards d’euros, contre 8 lors de la période précédente.
CRÉATION D’OUTILS FINANCIERS POUR LANCER DES PROGRAMMES INDUSTRIELS INNOVANTS
L’accord sur le budget européen pour 2014-2020 a prévu l’augmentation des crédits dédiés à la recherche et à l’innovation. Le pacte européen de croissance a engagé la banque européenne d’investissement à expérimenter les project bonds.
SOUTENIR L’ÉMERGENCE D’UNE EUROPE DE L’ÉNERGIE
Le budget européen adopté en février 2013 par le Conseil pour la période 2014-2020 consacrera plus de moyens aux projets énergétiques. Il doublera la dotation pour les grands projets d’infrastructures, dont les grands projets énergétiques. L’Union européenne se donne ainsi les moyens de financer de grands projets comme ITER (réacteurs nucléaires). Elle consacrera également davantage de moyens au développement des nouvelles énergies – en particulier grâce au pacte européen de croissance conclu au début du quinquennat.
La mise en place d’une plateforme franco-allemande pour les partenariats industriels et technologiques a par ailleurs été décidée en février dernier – elle s’appuiera sur des coopérations entre l’ADEME et la DENA, l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables, les organismes de recherche, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et son équivalent allemand, la KfW. Quatre axes de coopération ont été identifiés : les réseaux, les énergies renouvelables, le stockage de l’électricité et l’efficacité énergétique. Trois premières actions en découlent : une coopération entre les gestionnaires de réseaux de transport d’électricité, un plan de recherche franco-allemand sur le stockage de l’électricité et le développement conjoint des technologies hydrogène et solaire.
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