Depuis mai 2012, notre politique étrangère s’attache à tenir le rang de la France en portant nos valeurs et notre voix, notamment dans le traitement des crises, et à défendre nos intérêts.
La paix et la sécurité sont des lignes directrices de cette politique. La France est une puissance active et utile face aux crises, au service de la paix et de la sécurité. Au Mali, pour éviter que le pays ne devienne un sanctuaire terroriste et initier la stabilisation et le retour de la démocratie en coopération avec nos partenaires africains. En République centrafricaine (RCA), en appui des Africains, pour prévenir des massacres de masse, et engager la reconstruction et le développement du pays. Face au danger de nucléarisation de l’Iran, une position équilibrée a permis la signature puis l’application d’un accord intérimaire solide et a ouvert la voie à des négociations en vue d’un accord définitif. En Syrie, la France a été en pointe pour apporter de l’aide aux populations, soutenir l’opposition, appuyer une solution politique et elle a joué un rôle décisif en faveur du désarmement chimique du régime. Face à la crise russo-ukrainienne, la France se mobilise pour mettre fin aux violences et trouver un accord entre le pouvoir et l’opposition ; position de fermeté et de dialogue pour favoriser la désescalade, etc.
La planète, au sens de son organisation et de sa survie, est la deuxième ligne directrice. La France se mobilise pour améliorer la gouvernance mondiale, pour le développement, pour les droits de l’hommes (campagne mondiale pour l’abolition universelle de la peine de mort, etc.), pour le climat. Notre mobilisation pour réussir le grand rendez-vous mondial de la conférence « Paris Climat 2015 » est totale, à la mesure des enjeux de cette réunion.
Avec l’Europe, le redressement et le rayonnement de la France constituent les autres axes de cette politique. À tous les niveaux, la diplomatie offensive contribue au redressement économique.
SOUTIEN À LA CRÉATION D’UNE ORGANISATION MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT
Le président de la République a participé au sommet de Rio+20 pour porter cette proposition française. La France continuera de saisir toutes les opportunités pour la faire progresser. La France a par ailleurs pris la tête des pays engagés dans la lutte pour l’environnement et contre les dérèglements climatiques en proposant d’organiser à Paris en 2015 la prochaine grande conférence climat.
SOUTENIR UNE VÉRITABLE GOUVERNANCE DE LA MONDIALISATION AUTOUR DU G20, DES ORGANISATIONS RÉGIONALES ET DES NATIONS UNIES
Que ce soit dans la gestion des crises régionales ou dans la réponse aux grands défis de la planète (terrorisme, prolifération, trafics de drogue, changement climatique), la France s’efforce systématiquement d’organiser une forme d’action collective. Le G20 a connu des avancées sur la croissance, sur le commerce, sur la volonté de politiques innovantes en matière d’emploi, et sur une nouvelle conception de la solidarité. Depuis mai 2012, la France porte au sein du G20 notre volonté de mettre en oeuvre les mesures indispensables de lutte contre l’opacité financière, contre l’évasion fiscale, en faveur de la fin du secret bancaire.
RESSERRER LES LIENS AVEC LES PAYS ÉMERGENTS (LA CHINE, L’INDE, LE BRÉSIL…)
La France a engagé le basculement de son réseau diplomatique vers le monde du 21e siècle – Asie, Afrique, Amérique latine. Les visites présidentielles et ministérielles se sont multipliées dans ces zones afin d’y accroître la présence française. La diplomatie économique et le soutien au commerce extérieur constituent des priorités de l’action du gouvernement, comme en témoigne l’unification de ces compétences sous l’autorité du ministre des Affaires étrangères.
AGIR POUR UNE AIDE ACCRUE AUX PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET POUR UN RENOUVEAU DU MULTILATÉRALISME
Le gouvernement a stabilisé les crédits de la mission budgétaire « aide publique au développement » malgré les contraintes budgétaires. Une loi de programmation et d’orientation sur la politique de développement et de solidarité internationale, la première en France, a été proposée au Parlement.
RÉFORME DE L’ONU : ÉLARGISSEMENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ.
Le Président de la République a proposé en 2013 à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies un encadrement volontaire du droit de véto au Conseil de sécurité, afin d’éviter la paralysie face à des crimes de masse, tout en maintenant notre soutien à l’élargissement de ce Conseil, pour le rendre plus représentatif.
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