Un accord à la Conférence de Paris est vital pour la planète. La France a un rôle clef pour rassembler et convaincre. Elle doit donc être exemplaire et innovante dans ce domaine. La loi sur la transition énergétique va donner un coup d’accélérateur à l’économie verte. Le gouvernement a décidé de doubler la capacité de l’appel d’offre pour le développement des projets d’énergie solaire au sol. Les territoires sont mis en mouvement avec les contrats de « territoires à énergie positive ».
S'il y a un accord sur le climat, ça ne sera pas simplement un accord sur des règles, sur des mécanismes, ce sera aussi un accord sur des financements, car beaucoup de pays émergents ou vulnérables ont demandé, à juste raison, que leur transition énergétique puisse être accompagnée financièrement.
La France doit être à la pointe de la lutte. La loi de transition énergétique portée avec ténacité par Ségolène Royal, qui va donner un coup d’accélérateur aux énergies renouvelables et à l’économie verte dans notre pays.
La France doit « stimuler l’investissement […] dans les énergies renouvelables et les économies d'énergie, car « c'est un enjeu de croissance, d'environnement et un enjeu international », mais aussi un enjeu car « c’est utile aux Français ». C’est pourquoi le gouvernement va :
- doubler l'appel d'offres lancé en septembre 2014 pour les installations solaires au sol, de 400 MW supplémentaires.
- Signer des « contrats avec des territoires à énergie positive », pour « faire en sorte que les territoires se mobilisent ».
Il n’est pas question de créer un impôt ou une taxe supplémentaire. La transition énergétique ne doit pas être un prétexte pour augmenter les prélèvements. Il n’est pas question non plus que des contribuables payent pour les gaspillages et les pollutions qui ne sont pas de leur fait.
C’est pourquoi a été mis en place « la contribution carbone qui s’applique à toutes les énergies fossiles (gaz, essence et charbon), [et qui] permet de répartir la charge par rapport aux choix de consommation de chacun ».
S’agissant de l'hypothèse de la réintroduction de l'écotaxe par le biais des régions, « ce n'est pas l’État qui décidera ». Ce sont les exécutifs « installés après les élections [de décembre 2015 qui] auront à prendre des décisions ».
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