En 2012, le plus simple aurait été de ne pas abroger la TVA dite « sociale » de Nicolas Sarkozy expliquait Stéphane Le Foll. Alors que la France avait besoin de rééquilibrer d’urgence un budget laissé à la dérive, toute la responsabilité des hausses d’impôt aurait alors pu être laissée à des décisions du président précédent. Ce n’est pas ce qui a été choisi : nous avons décidé le contraire car la TVA demeure profondément injuste. Nous avons choisi « de rester fidèle à nos engagements pour trouver des solutions qui permettent à la fois de maintenir le niveau de consommation et de pouvoir relancer la croissance.
« Ce n’est pas ce qui a été choisi » : nous avons décidé le contraire car la TVA demeure profondément injuste. De surcroît, « François Hollande avait fait le choix de ne pas recourir à l’augmentation de la TVA considérant à l’époque que le niveau de la croissance qui était faible, [cela aurait eu] un impact sur la consommation ».
La gauche est restée fidèle aux engagements qui étaient les siens pour trouver des solutions qui permettent à la fois de maintenir le niveau de consommation et de pouvoir relancer la croissance. L’effort de redressement des comptes publics s’est porté sur les personnes les plus aisées.
Lorsqu’il y a eu une hausse de TVA pour financer le CICE, celle-ci a été minime, et a de plus été accompagnée d’une baisse sur les produits de première nécessité.
Depuis la seconde partie de la mandature, la fiscalité a diminué : 9 millions de foyers bénéficie cette année d’une baisse de l’impôt sur le revenu.
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