Alain Vidalies a annoncé mardi 26 janvier l’ouverture des données sur le réseau routier national.
Un portail unique sera mis en place afin d’informer en toute transparence les décideurs et les citoyens sur l’état du patrimoine, l’activité du réseau, et l’utilisation des deniers publics. Ainsi :
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Au 1er septembre 2016 seront publiées la plupart des données statiques : consistance du réseau, état du patrimoine, activité des gestionnaires et dépenses d’entretien ;
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- Au 1er septembre 2017 seront intégrées les vitesses maximales autorisées et les données de trafic en temps réel : accidents, travaux, fermetures de voies, volume de trafic, vitesse, longueurs de bouchons. Ces données, mises à disposition gratuitement et réutilisables, permettront au secteur numérique de proposer des services innovants à l’usager. « Avec l’ouverture des données sur le réseau national, la route prendra ainsi toute sa part dans la révolution numérique. Cette démarche de transparence s’inscrit dans la dynamique du lancement de l’observatoire national de la route, qui par le partage de connaissances entre tous les acteurs, vise à améliorer l’entretien du réseau routier » a déclaré Alain Vidalies.
Avec un million de km de voirie, la France est un des pays les mieux dotés au monde en matière d’infrastructures routières. Ce réseau qui assure 88% des déplacements de personnes et 88% des transports de marchandises est un facteur déterminant de l’attractivité et de la compétitivité du pays. Il offre aux entreprises qui choisissent la France pour investir et s’implanter, un avantage concurrentiel certain.
Cet avantage doit être préservé et pour cela, un partenariat entre les gestionnaires routiers, l’Etat, les collectivités et la profession routière, est organisé selon deux orientations stratégiques :
- Partager les connaissances pour évaluer l’efficacité des politiques techniques qui répondent à une gestion économe des réseaux routiers ;
-Objectiver l’état du réseau routier afin d’éclairer les décideurs pour mieux optimiser l’efficacité des missions dont ils ont la responsabilité.
La création de l’observatoire national de la route vise à réunir ces acteurs pour mettre en oeuvre concrètement ces orientations. L’IDRRIM qui représente l’ensemble des acteurs de la route animera les travaux de l’Observatoire, sa mise en place étant assurée par les signataires de la présente charte d’engagement :
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L’État, au titre du réseau routier national, concédé ou non, et de l’intérêt stratégique pour la nation de disposer d’un réseau routier structurant durable ;
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L’ADF, au titre des compétences des départements en matière de gestion des routes départementales, de solidarité territoriale et d’ingénierie territoriale ;
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L’AdCF, au titre des différentes forme de groupements de communes, gestionnaires de tout ou partie de la voirie communale et en charge des conditions d’accueil local des entreprises ;
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L’USIRF, au titre de l’industrie routière ;
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Le STRRES, au titre de l’industrie des ouvrages d’art.
L’observatoire bénéficiera du concours du CEREMA, en tant qu’organisme technique et scientifique de l’Etat, dans sa vocation à éclairer la communauté technique routière et en charge des mobilités et de l'IFSTTAR, en tant qu’organisme technique et scientifique de l’Etat, dans sa vocation à éclairer la communauté technique routière.
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