A l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro aux mutilations sexuelles féminines qui se tient chaque année le 6 février, Pascale Boistard rappelle l’engagement de la France dans la lutte contre ces violences inacceptables pour mieux prendre en charge les victimes et mieux sanctionner les responsables. Ces mutilations sont des «violations des droits humains fondamentaux des filles et des femmes, notamment du droit à l’intégrité physique » a rappelé la secrétaire d’Etat.
Chaque année ce sont 3 millions de jeunes filles qui sont victimes de mutilations sexuelles à travers le monde. 53 000 de ces victimes vivent actuellement en France. Sur le plan législatif, la loi du 5 août 2013 a créé deux nouvelles infractions, l’incitation ou la contrainte d’une mineure à subir une mutilation sexuelle et l’incitation à commettre une mutilation sexuelle, même lorsque celle-ci n’a pas été réalisée. La réforme de l’asile adoptée le 29 juillet 2015 consolide par ailleurs les garanties de protection et d’accueil des mineures menacées.
Le Gouvernement renforce cette année ses dispositifs de sensibilisation et de formation, en publiant notamment une nouvelle version de son guide de formation des professionnel.le.s de santé afin d’améliorer le repérage, la prise en charge et l’accompagnement des femmes menacées ou victimes de mutilations sexuelles. La campagne lancée le 25 novembre dernier à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes a par ailleurs rappelé que la plateforme téléphonique 3919, disponible 7/7, est à l’écoute des femmes victimes ou menacées. Le gouvernement poursuivra par ailleurs en lien avec la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) la formation des professionnel.le.s au contact des femmes menacées ou victimes de mutilations sexuelles (juristes, médecins, infirmières scolaires, travailleurs sociaux, etc.). La secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes Pascale Boistard a reçu le 5 février les associations accompagnant les femmes menacées ou victimes de mutilations sexuelles.
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