Le gouvernement mène depuis 2012 une « politique forte, volontariste, innovante en faveur de l'installation de jeunes médecins en zones sous-dotées, à travers notamment le Pacte Territoire Santé que Marisol Touraine a développé :
- création de 1 200 maisons de santé pluridisciplinaires en 2017, soutenues « à hauteur de 50 000€ en moyenne » ;
- mise en place de 1 800 contrats d'engagement de service public ;
- signature de 650 contrats de praticiens territoriaux de médecine générale ;
- relèvement du numerus clausus de 131 places fin 2015 dans 10 régions en raison des besoins ;
- signature de nouvelle convention médicale qui favorise le soutien à l’installation des médecins libéraux dans des territoires sous-dotés ;
- ….
Les premiers résultats sont déjà visibles. Cette politique doit être poursuivie et amplifiée mais pas en choisissant l'option de « coercition à l'installation » préconisée dans la proposition de loi de l’opposition débattue aujourd’hui à l’Assemblée.
C’est pourquoi le choix a été fait d’augmenter « le numerus clausus de 478 places supplémentaires dans 22 facultés, soit une augmentation de 11 % » du nombre d'étudiants accédant à une deuxième année des études médicales.
Par ailleurs, pour mieux prendre en compte les choix géographiques d’installation, de nouvelles règles de zonage vont être mises en place, afin de répondre à la situation des zones déjà sous-dotées, mais aussi de mieux anticiper les zones qui peuvent le devenir ou apparaissent comme tendues.
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