Comme l’a été la primaire de la gauche en 2011, la primaire de la droite et du centre a été un « bel exercice de démocratie », « qui concourt à l’expression de la souveraineté du peuple » et qui « montre qu’il y a une volonté de participation chez nos compatriotes » pour faire « entendre leur voix ». Plus de 4 000 000 de personnes se sont déplacées aux urnes ce dimanche. C’est aussi « un beau défi qui est lancé à la gauche. La primaire qu’elle organisera dans quelques semaines doit être de la même qualité ».
« Dans quelques mois, les Français auront à faire un choix. Un choix qui engagera le destin » du pays. Ce « grand moment démocratique à venir » doit « permettre la confrontation claire entre les projets. La France n’a pas besoin des solutions ultra-libérales et conservatrices » telles qu’elles sont formulées par la droite. « Au contraire, la France a besoin d’investir dans l’éducation, la formation, […] avantage comparatif de notre Nation dans la mondialisation. La France a besoin d’une République ferme et bienveillante, qui accompagne, qui donne à chacun les moyens de construire sa vie, qui est là aussi, solidaire, en cas de coups durs. Notre République est aussi une république sociale. Cette République […] a besoin d’un Etat, de services publics présents et efficaces. Elle a besoin de tous ses fonctionnaires, de tous ses agents publics. C’est aussi cela le grand débat qui s’ouvre devant les Français. Il faut et il faudra dire que, lorsque l’on propose de supprimer 500 000 fonctionnaires, ce sont moins de professeurs, moins d’agents hospitaliers, moins de policiers, … ».
« Le grand moment démocratique à venir doit être aussi nécessairement, pour la gauche, un moment de rassemblement. Car seul le rassemblement permettra de porter un projet et d’être audibles pour les Français » (PM, 21/11/16).
Vous avez dit "primaires" à droite....
Mais que nous proposent-ils ? Une ère nouvelle prenant en compte les grandes avancées technologiques, les enjeux environnementaux du XXI ème siècle ... Que nenni, leur base programmatique est teintée au-delà du supportable " de Thatchérisme et de Reaganisme " des années 90. Madame Thatcher, égérie néo libérale ayant dirigé le Royaume Uni de 1979 à 1990, et M. Reagan, président des Etats Unis de 1981 à 1989, avec les conséquences désastreuses que nous connaissons sur les populations les plus démunies. J'invite donc, le dernier des "primaires" à s'enquérir du corollaire d'une telle politique en visionnant le dernier film de Ken Loach "Moi Daniel Blake". Quant à Moi, Gaulois avec double ration de frites, je ne veux pas être le dindon de la farce ultra libérale…. Seul un grand rassemblement de gauche et des écologistes, non pas derrière un leader, fût-il charismatique, mais avec un véritable programme social et écologique, qui rompe avec les dogmes suicidaires du libéralisme financier insufflés par les banques et leur vassal la commission Européenne, est à même d’endiguer cette politique de la droite décomplexée et de faire reculer le spectre du Front National…..
Rédigé par : Barovin | 23 novembre 2016 à 18:52