La situation en Syrie et plus particulièrement celle d’Alep nous oblige « à réagir ».
La France n’a « pas l’intention de ne rien faire. Notre combat pour défendre la population civile syrienne continue ». Aussi, la France a pris « l’initiative de réunir à Paris dans les prochains jours les pays amis de […] l’opposition syrienne démocratique, c’est-à-dire […] l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, […] l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes Unis, la Jordanie et la Turquie ».
« Il faut absolument que la communauté internationale arrête de détourner le regard » sur ce qui se passe à Alep (J-M. Ayrault, 23/11/16). Au-delà, le Conseil de Sécurité doit adopter une résolution condamnant l’usage d’armes chimiques en Syrie et prévoyant des sanctions contre les auteurs de ces actes « inhumains ». Cette résolution ne sera possible que si la Russie renonce à son droit de veto. C’est pour éviter ce type de blocage que la France défend depuis 2013 l’encadrement du recours au veto en cas de crimes de guerre. Force est de constater que les évènements nous donnent aujourd’hui raison. En tout état de cause, la France regrette la récente décision russe de retirer sa signature du Statut de Rome fondant la CPI. « C’est une action symbolique et politique […] Il serait préférable que la Russie fasse exactement l’inverse [et] qu’elle le ratifie » (J-M. Ayrault, 21/11/16).
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