Depuis la mise en place de la mutualisation avec la ville de Moulins, il semblerait que la politique salariale et la gestion des ressources humaines à la Communauté d’agglomération connaissent de nombreux soubresauts…avec la prise de pouvoir flagrante de la Mairie de Moulins à la tête de certains services. De nombreux chefs de services de Moulins Communauté auraient ainsi été remplacés par des agents de la ville de Moulins. Agents qui jouissent des avantages offerts par Moulins Communauté à ses agents (tickets restaurants, prime sur objectifs...) tout en gardant le bénéfice de leurs acquis antérieurs à la ville de Moulins, tandis que le personnel de Moulins Communauté n'aurait eu droit à aucun nouvel avantage, confronté à des fins de non-recevoir à chacune de ses demandes. Il semblerait que certains agents (issus de Moulins Communauté), du fait d'arrêts maladie au cours de l'année 2016, n'auraient pas eu le versement du minimum de leur prime sur objectifs, sans justificatif de décision, si ce n’est l'évocation d'une obscure note de service dont on ne connaît ni la date ni l'auteur…et qui doit être publiée.
Plusieurs questions se posent :
• la mutualisation doit -elle être au seul bénéfice de la ville de Moulins qui a « transféré » des agents pour des raisons strictement financières, à son profit détournant ainsi l’essence même de la mutualisation ?
• n’est-ce pas le moyen pour la ville de Moulins de faire financer de nouveaux avantages à ses agents par la Communauté donc par l’ensembles des contribuables de l’agglomération
• qu’en est-il de l’égalité de traitement des agents ?
Mes craintes étaient justifiées, cette approche de la mutualisation n’a qu’un intérêt si ce n’est celui de réduire les charges de personnel donc de fonctionnement de la ville de Moulins qui pourra ainsi se féliciter de sa bonne gestion! Cet état de fait provoque un malaise et un mal être des agents de la Communauté qui ne comprennent pas la raison pour laquelle ils sont remplacés par des agents de Moulins dans leur fonction.
• combien d’agents ont quitté la communauté depuis cette soi-disant mutualisation ?
Les élus de gauche du Conseil communautaires ainsi que les autres élus des communes ne peuvent cautionner ces faits. Leur silence devant cette situation pourrait être interprété comme un assentiment et ne serait pas comprise par les agents et les citoyens.
Guy Chambefort
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