Le Premier ministre s’est rendu à Berlin où il s’est entretenu avec Angela Merkel. Il existe « une volonté d’un certain nombre de pays de voir l’Union européenne se dissoudre ».
Or, « c’est à l’Europe de choisir son propre destin, et ce ne sont pas à des chefs d’Etat, quels que soient les pays dont ils sont les représentants, de dire à l’Europe ce qu’elle doit pouvoir faire pour elle-même ». « Face au nouveau président américain, nous devons garder notre sang froid, renforcer nos solidarités [et] ne pas nous laisser impressionner par [des] propos [ou des] tweets qui peuvent parfois être dégainés plus vite que cela n’est nécessaire ». En particulier, « lorsque Donald Trump dit [qu’il va se] désengager du continent européen, notamment de la sécurité du continent, […] cela signifie que nous devons faire plus d’Europe de la Défense ».
Cela passe « par des programmes [industriels] qui peuvent être mutualisés entre les pays de l’Union européenne » (Bernard Cazeneuve).
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