Lors du dernier Conseil des ministres du quinquennat, le président de la République a rappelé que « l'enjeu » de sa présidence avait été « de redresser un pays qu'on avait trouvé dans un état dégradé », tout rendant « la société plus juste » et en « portant l'enjeu climatique ».
Dans cette perspective « il faut être fier » de ce bilan pour l’intérêt du pays et fier « de céder la place dans une situation bien meilleure » qu’en 2012.
Stéphane Le Foll a rappelé qu’il « a été beaucoup critiqué » mais « ce qu’il a fait permettra à son successeur d’avoir » plus de moyens d’agir. Ce bilan « est conforme aux engagements de la campagne présidentielle de 2012 et aux valeurs de gauche », même s’il y a pu « avoir des incompréhensions ». « Quand on regarde l’ensemble des réformes, l’équilibre général du budget, en particulier sur l’Education », ce bilan « porte la marque d’un gouvernement qui a été fidèle à ses convictions » de gauche.
Il s’agit désormais « aux plus jeunes de pouvoir reprendre et de pouvoir faire fructifier cette idée […] de la justice sociale » et de « l'écologie ». Le président de la République a également évoqué les « drames » qu’ont été les attentats, l'engagement des troupes françaises au Mali, en Syrie ou en Irak ainsi que les « enjeux européens ».
Tout au long de ces 5 années, la France a ainsi relevé les grands défis de notre temps, dans la fidélité à son histoire. Et dans le respect de l’exigence de solidarité et de justice qui demeure la marque de la gauche de gouvernement.
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