Avec 485 foyers dans les élevages et 4 millions de volailles abattues, la France a été confrontée, depuis fin 2016, à une épizootie majeure d’influenza aviaire hautement pathogène. Par arrêté du 4 mai, le risque vis-à-vis de la maladie a été abaissé à un niveau négligeable sur l’ensemble du territoire.
C’est le fruit de l’implication de « tous les professionnels, à tous les niveaux de la filière » qui ont « accept[é] de s’imposer des mesures très contraignantes, telles que l’abattage préventif ». « Ce sacrifice a été payant : il a permis de circonscrire la crise à une zone délimitée et d’épargner le reste du territoire » (Stéphane Le Foll).
Cette évolution du niveau de risque ne modifie pas les conditions de mise en œuvre des mesures d’assainissement et de remise en place dans la zone où l'épizootie H5N8 a été de grande ampleur, adoptées par arrêté ministériel du 31 mars 2017.
La réintroduction des canards dans les élevages est prévue à compter du 29 mai prochain. Aussi, jusqu'au 31 mars 2018, des tests de dépistage du virus seront pratiqués sur les palmipèdes à plusieurs étapes de leur vie et les véhicules servant à les transporter devront être nettoyés et désinfectés entre chaque trajet.
Les producteurs devront en outre s'engager par écrit sur l'honneur à respecter certaines mesures de biosécurité.
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