Les dossiers de l'agriculture

Fièvre Catarrhale Ovine : manifestation devant la préfecture

Le 29 juillet à 10 heures, à l’appel du SEMA (Syndicat des Éleveurs de Moutons de l’Allier) de nombreux éleveurs ovins se sont rassemblés devant la Préfecture.

Différents intervenants décrivaient la situation de crise dans laquelle se trouve cette filière, et exposaient leurs revendications. Une délégation était ensuite reçue par le Préfet, qui leur assura qu’une partie des vaccins serait disponible dès la fin de semaine et que les agneaux pourraient aussi être vaccinés. L’augmentation de l’indemnité versée pour les animaux morts serait portée à environ 100 € au lieu de 45,73 € actuellement. Quant aux autres revendications, notamment une adaptation des aides européennes, il faudra l’intervention des Pouvoirs Publics français et cela nécessitera beaucoup plus de temps.

Les éleveurs demandaient aussi des mesures de soutien à la trésorerie auprès des banques et de la M.S.A.

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Le 25 juillet, réuni en bureau, le Conseil Général a proposé différentes aides à hauteur d’environ 172 000 € ciblées sur les problèmes de reproduction qui vont résulter de cette épidémie (stérilité...). Ces propositions seront validées en session d’octobre.

Les Députés Jean MALLOT, Bernard LESTERLIN et Guy CHAMBEFORT étaient venus apporter leur soutien ainsi que le Président du Conseil Général Jean-Paul DUFREGNE et Alain LOGNON vice-président chargé de l’agriculture.

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Il faut rappeler que la FCO, appelée aussi maladie de la langue bleue, n’est pas transmissible à l’homme et rassurer ainsi les élus de droite absents à cette manifestation.

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Fièvre catarrhale ovine: question d’un lecteur

« Bonjour, je voudrais savoir si cette épidémie risque de s'étendre aux hommes et si oui, quelles en seraient les conséquences? Merci »

Réponse:

La fièvre catarrhale ovine (F.C.O.) n'est en aucun cas transmissible à l'homme et ne représente pas de danger pour la santé humaine.
C'est une maladie infectieuse virale qui affecte de nombreuses espèces de ruminants.

La transmission se fait exclusivement par piqûre d'insecte.

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Les éleveurs ovins dans la tourmente: suite…

Après contact ce matin avec le Ministère de l’agriculture, le comité de suivi de la FCO qui s’est réuni récemment est en phase de collecte d’informations auprès des DDSV (Direction Départementale des Services Vétérinaires) sur la quantité de vaccins nécessaires. Il semblerait que celles-ci ne soient pas encore toutes disponibles.

Après avoir recoupé ces données, la DGAL* fera une proposition d’arbitrage visant à définir l’urgence de la situation (d’où l’importance de l’intervention des élus dont le Député), le nombre de vaccins nécessaires…

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Il s’agira ensuite de commander les doses supplémentaires auprès des laboratoires et il faudra sans doute attendre une semaine pour la mise à disposition.

La vaccination des agneaux serait autorisée et les deux types de vaccins disponibles. Aucune décision n’a été prise quant à la dérogation d’emblavement et aux aides financières si ce n’est l’autorisation par la Commission européenne d’un versement dés le 16 octobre 2008, de 50% des primes à la brebis et la prime supplémentaire.

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*Direction Générale de l’Alimentation dépendant du Ministère de l’agriculture qui a en charge la réglementation relative à la santé et à la protection des animaux d’élevage ou domestique. Elle est chargée de la surveillance et de l’évaluation du risque de transmission de maladie dont la FCO.

Les éleveurs ovins dans la tourmente

Mercredi matin, alertés par un éleveur de mouton, le Député Guy CHAMBEFORT et Marie José CHASSIN sa suppléante sont une nouvelle fois intervenus auprès du Ministre de l’agriculture. Ils ont dénoncé la crise sanitaire sans précédent qui frappe l’élevage ovin.

La recrudescence de la fièvre catarrhale ovine est en train de décimer les troupeaux.

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Ils ont demandé que des stocks de vaccins de sérotype 8 et sérotype 1 soient débloqués en priorité pour les éleveurs de moutons de l’Allier, que des aides financières conséquentes soient versées et que l’on accorde une dérogation d’emblavement (autorisation de mise en culture des prairies en attendant de reconstituer le cheptel de souche). Ils ont également rappelé que le cheptel bovin n’est pas entièrement vacciné en raison là aussi d’une rupture de stock de vaccins.

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  Il est regrettable qu’une gestion laxiste de cette épizootie ait entraîné tout un pan de notre élevage dans la tourmente : les premiers vaccins ont été mis a disposition des éleveurs ovins fin juin, alors que l’on constatait déjà des signes de reprise de l’épidémie.