Le salon de l’agriculture vient de s’ouvrir et c’est un événement important pour l’Allier. Il concerne 7% de la population active et plus de 6500 exploitations... 17 éleveurs participeront aux différents concours (10 pour les bovins, 4 pour les ovins, 1 pour les porcs et 2 pour les ânes).
Mais, c’est aussi l’occasion de faire un point sur la politique agricole menée par la droite depuis
5 ans et de mieux connaître les propositions de Ségolène Royal.
Le bilan de la droite n’est pas fameux, malgré les promesses faites en 2002 par Pierre-André Périssol et son spécialiste de suppléant.
L’agriculture est affaiblie: en signant la réforme de 2003, la droite a amoindri le soutien à l’agriculture et à la politique agricole commune par la baisse des prix garantis, le démantèlement des instruments de régulation des marchés, par le découplage des aides et la mise en place d’un marché des droits à prime.
Le financement est en charpie: entre 2002 et 2005, le budget a diminué de 10% et le refus d’augmenter le budget communautaire condamne la politique agricole commune.
Les agriculteurs sont déprimés: la F.N.S.E.A. l’a constaté : «année après année, l’agriculture n’est plus une priorité budgétaire gouvernementale». D’après un sondage TLB-SIA 2006, 60% des agriculteurs se sentent incompris. La confiance des consommateurs pour les produits diminue. L’image de l’agriculteur pollueur devient plus forte. On s’interroge sur l’après 2013. Et surtout de façon schizophrène, l’ancrage à droite s’est amplifié lors des récentes élections aux Chambres d’Agriculture.
La spécificité agricole est appelée à disparaître. Nicolas Sarkozy envisage le regroupement du ministère de l’agriculture avec le ministère des finances (Agrapresshebdo-22/01/07).
Devant cette situation, il faut souligner la pertinence et le bon sens des propositions du pacte présidentiel de Ségolène Royal.
.Promouvoir une agriculture assurant une alimentation de qualité, respectueuse de l’environnement,
.Transférer aux régions la gestion des aides directes,
.Favoriser la valeur ajoutée des produits agricoles afin d’améliorer les revenus et favoriser l’installation des jeunes,
.Promouvoir la réorientation de la politique agricole commune vers les aides agro-environnementales, assurer transparence et meilleure répartition des aides,
.Encourager la fourniture d’énergie alternative et l’agriculture biologique,
.Instaurer un moratoire sur les essais d’OGM en plein champ.
Autre article: "Ségolène Royal au salon de l'agriculture"
le juste prix
les producteurs sont amenés à brader leurs produits souvent en dessous du prix de revient.
le consommateur est obligé de courir après les prix les plus bas ( soldes, promo, ...)
pourtant la marge est immense entre lee deux bouts de la chaine.
il est necessaire de revoir les circuits; de limiter les intermédiaires, , de controler l'évolution des prix tout le long des circuits.
On doit pouvoir augmenter les ressources du producteur et en même temps diminuer la dépense du consommateur.
Rédigé par : M. Etaix | 07 mars 2007 à 02:38