Nicolas Sarkozy et son gouvernement refusaient de la reconnaître depuis plusieurs mois…malgré la réalité des chiffres et les difficultés exprimées par de nombreuses voix, partout dans le pays. !
La France est en récession…Elle s'appauvrit chaque jour !
« Il manquait des trimestres aux résultats négatifs pour pouvoir conclure » était, il y a quelques semaines, le discours officiel de dirigeants complètement dépassés par les événements!!!
Inutile de se cacher derrière le paravent de la crise financière internationale, Monsieur le Président, vous avez été le défenseur d'un libéralisme extrême, le néolibéralisme qui a engendré un monstre « l'économie à finalité unique : la finance ». Les conversions de circonstances ne sont pas crédibles ! Qu'avez-vous fait de notre pays avec votre idéologie ?
« Après un recul de 0,3 % du PIB au deuxième trimestre, l'activité devrait à nouveau céder 0,1 % au troisième puis au quatrième trimestre, indique l'Insee. Les revenus des ménages devraient baisser sous l'impact de destructions massives d'emplois… »
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La France est-elle, oui on non, entrée en récession ? Et faut-il le dire aussi abruptement ? Après les prévisions alarmistes délivrées jeudi par l'Insee, le mot semblait, vendredi, une sorte de tabou pour les uns, une évidence pour les autres. Au-delà de la querelle sémantique, le gouvernement a commencé à mettre en œuvre des mesures de soutien, mais le débat enfle sur la nécessité d'opérer un virage dans la conduite de la politique économique.
La définition la plus courante d'une récession est la constatation de deux trimestres consécutifs de recul du principal agrégat économique d'un pays, le PIB. Cela ne s'est pas produit en France depuis le quatrième trimestre 1992 et premier trimestre 1993. Ce sens restreint du terme n'est cependant pas en vigueur partout.
Au sens français du terme, si les prévisions de l'Insee (une baisse de 0,1 point du PIB aux troisième et quatrième trimestres, après -0,3 point au deuxième trimestre) feraient donc officiellement entrer la France en récession dès la publication des prochains chiffres de la croissance, fin décembre prochain. C'est ce qu'écrit la presse vendredi, en majorité…
Une bonne partie du gouvernement rechignait cette semaine à l'emploi du mot, n'avouant qu'un "risque réel" (Christine Lagarde) ou croyant constater une "croissance molle" (pour le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre). D'autres s'en remettent aux vertus de l'euphémisme, parlant de "croissance négative" (Jérôme Chartier, député UMP du Val d'Oise)...
Rédigé par : Père la rigueur | 04 octobre 2008 à 08:50