Le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, a indiqué dimanche qu'il n'y aurait plus de "concessions" sur la réforme du travail législatif contre laquelle la gauche bataille ferme, dénonçant un "bâillonnement".
Selon M. Copé, invité de Radio J, cette réforme ne peut plus être "consensuelle".
"On n'a pas arrêté de faire des gestes vis-à-vis de l'opposition. A chaque fois qu'on en fait un, ils en demandent un suivant" car "ils n'ont aucune envie de faire un accord avec nous", a-t-il affirmé.
En acceptant que la majorité et l'opposition disposent du même nombre de questions d'actualité au gouvernement les mardi et mercredi, la droite a fait "une concession énorme" de par "son impact symbolique". "Elle a été balayée d'un revers de main par la gauche", a-t-il critiqué.
Il a ainsi exclu "un geste" sur la prise en compte du temps de parole du président de la République dans celui de la majorité, réclamée par la gauche dans le cadre de cette loi organique.
Selon lui, "la gauche est totalement paralysée par ses débats intérieurs" et "préfère un baroud d'honneur grotesque" en multipliant les amendements contre ce texte.
Les débats sur cette réforme se sont poursuivis -fait rare- samedi à l'Assemblée sans véritablement avancer, la gauche dénonçant un "passage en force" tandis que la droite criait à "l'obstruction".
afp
Commentaires