Les mesures annoncées, jeudi 28 mai, par Nicolas Sarkozy pour combattre l'insécurité, notamment dans les établissements scolaires, ont attiré les critiques de l'oppositon.
- "Au lieu de constater l'échec de sa politique, Nicolas Sarkozy annonce à chaque nouvel épisode de violence le renforcement de son arsenal répressif ", estime Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS chargé de la sécurité. "La réalité, c'est qu'en sept ans, il a fait voter 14 lois, procéder à 116 modifications du code pénal et qu'en dépit de cet activisme législatif (...), les violences physiques non crapuleuses ont crû de plus de 46% depuis 2003 ", assure-t-il.
- "Ces propositions n'ont ni queue, ni tête" et elles ont "mauvais goût", a déclaré pour sa part Daniel Cohn-Bendit, tête de liste Europe écologie, à l'issue d'une croisière-débat sur l'Europe avec des étudiants. Dans la campagne UMP pour le scrutin du 7 juin, "il y deux chiffons rouges: la Turquie et la délinquance. Et on veut faire des voix avec ça, c'est le degré zéro de la politique", a-t-il dénoncé.
- "A dix jours des élections européennes le pouvoir cherche à instrumentaliser les enjeux de sécurité à des fins électoralistes " attaque Georges Sarre, le secrétaire national du Mouvement Républicain et Citoyen. Mais il tient à saluer certaines propositions: "A la démagogie de la droite, la gauche ne doit pas opposer sa propre tentation démagogique".
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