Une nouvelle loi sur la récidive doit être examinée cette semaine à l'Assemblée, suite à un fait divers récent qui a permis d'engager une procédure législative accélérée.
Les nouvelles mesures prévues concernent la castration chimique, mais aussi l'éloignement des condamnés et le renforcement de la surveillance judiciaire.
Début 2008, une loi sur la récidive a été partiellement censurée par le Conseil Constitutionnel, car elle comportait une possibilité de rétention de sûreté sans limite de temps pour les condamnés les plus dangereux (la prison après la prison).
Cette mesure avait été jugée inapplicable aux prisonniers déjà condamnés et ne pourra donc entrer en oeuvre que dans 15 ans, au grand dam du gouvernement.
Mais un fait divers particulièrement sordide (le viol et l'assassinat d'une joggeuse à Fontainebleau par un récidiviste fin septembre) a illustré à nouveau le problème du manque de suivi actuel de ces criminels.Cette fois-ci, le débat médiatique s'est rapidement centré sur la castration, volontaire ou non, des violeurs.
Le gouvernement a donc engagé une procédure accélérée sur un nouveau projet de loi...
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