15 décembre 1945 : massacre au mont Valérien
75 otages juifs et communistes sont fusillés par les Allemands au mont Valérien, un ancien fort à l’ouest de Paris, proche du Bois de Boulogne.
Gabriel Péri, 39 ans, un ancien journaliste au quotidien du parti communiste « L’Humanité », figure au nombre des victimes.
Le même jour, 25 autres otages sont fusillés en province.
C’est le point culminant de la « politique des otages » menée par l’occupant pour tenter d’étouffer la Résistance.
Les premières exécutions massives d’otages surviennent quand les communistes français décident de participer à la Résistance.
Le premier otage fut tué le 23 décembre 1940.
Son exécution fut annoncée par voie d’affiche :
« L’ingénieur Jacques Bonsergent a été condamné à mort par le tribunal militaire allemand pour acte de violence envers un membre de l’armée allemande. Il a été fusillé ce matin ».
Dans ce lieu sinistre, les Allemands exécuteront entre 1940 et 1944, un millier d’otages.
Le général de Gaulle en fera un des hauts lieux de la mémoire de la résistance française au nazisme.
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