27 janvier 1945 : les alliés libèrent Auschwitz
Les camps d’Auschwitz I et Auschwitz II (Birkenau) sont investis par l’Armée Rouge.
Les combats dans le périmètre du camp font 66 morts du coté soviétique. Et dans l’après-midi, l’Armée Rouge découvre la première l’horreur du camp d’extermination.
7 500 rescapés y survivent encore, après qu’1,5 millions de détenus eut été exterminés. Dans les jours précédents, certains s’étaient soulevés et étaient parvenus à prendre les armes contre les derniers gardiens SS du Lager.
L’extermination dans les chambres à gaz avait continué malgré la proximité des combats et une révolte des Sondercommandos affectés dans l’un des 4 fours crématoires (l’unité IV).
Parallèlement, les nazis liquidèrent les témoins oculaires de la shoah, détruisant également les listes des déportés ainsi qu’une partie des dossiers.
Ils feront également recouvrir les fosses contenant les restes des victimes.
Fin 1944, les détenus sont progressivement évacués à l’intérieur du Reich, parfois en train, parfois à pied, vers d’autres camps de concentration, formant des « marches de la morts » comme l’a décrit le prix Nobel de la paix, rescapé d’Auschwitz, Elie Wiesel.
Ainsi, 10 jours avant la libération du camp a lieu le dernier appel général à Auschwitz recensant 31 800 détenus à Auschwitz I et II et 35 100 dans les camps auxiliaires dépendant du camp mitoyen de Monowitz.
Aussitôt, un programme de réadaptation des survivants du camp est mis en place.
27 janvier 1794 : le français, langue de la République
Le français s’impose dans la République.
Sur proposition du député Barère, la Convention publie un décret rendant obligatoire la langue française, du moins pour tous les documents publics.
Aussitôt, des professeurs de français sont envoyés dans les provinces qui privilégient le patois, notamment en Alsace, en Corse, dans les contrées limitrophes de l’Espagne et de l’Italie, ainsi qu’en Bretagne.
En 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterêts,signée par François 1er, avait prescrit l'emploi du français au lieu du latin dans les ordonnances et jugements.
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