Trois ans jour pour jour après son procès, la famille Calas obtient la réhabilitation de Jean Calas, condamné à mort et exécuté.
C’est la fin de la célèbre « affaire Calas », dont Voltaire a dénoncé l’inanité.
L’une des plus célèbre erreurs judiciaires de l’histoire française, qui s’est soldée par la condamnation à mort de Jean Calas par le Parlement de Toulouse, accusé d’avoir assassiné son fils.
A 64 ans, l’homme est roué vif, étranglé puis brûlé sur la place Saint-Georges le lendemain.
L‘intolérance religieuse, en toile de fond du procès intenté contre ce père de famille protestant, révolta le philosophe Voltaire qui publiera le « Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas » afin d’obtenir la révision du procès.
Il fut alors montré comment le riche commerçant avait trouvé son fils étranglé à son domicile de la rue des Filatiers.
Pensant que le malheureux s’était tué, celui-ci avait maladroitement dissimulé ce qu’il pensait être un suicide, dans le but de préserver l’honneur familial.
Le capitoul, l’officier municipal de Toulouse qui avait monté les fausses accusations contre Calas, sera destitué.
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