Coïncidence de calendrier, évidemment.
En aucun cas une annonce spécialement calibrée d'entre deux tours d'élections...
Le ministre du Budget Eric Woerth est resté très vague ce mardi sur l'instauration en France d'une taxe carbone, censée officiellement entrer en vigueur le 1er juillet.
«La taxe carbone elle se fera selon le rythme qui conviendra à la compétitivité du pays», s'est-il borné à déclarer sur France Info, refusant de préciser le calendrier de sa mise en oeuvre.
Interrogé sur sa position personnelle au sujet de cette taxe largement considérée à droite comme un impôt supplémentaire, il a répondu: «Je ne vais pas répondre à cela puisque le ministre de l'Ecologie (Jean-Louis Borloo), qui travaille sur ce sujet, est en train de faire des propositions, on verra cela dans les mois qui viennent.»
Officiellement, l'objectif n'a pas varié. Comme l'a répété récemment Jean-Louis Borloo, la nouvelle version de la «contribution climat énergie», une première fois carbonisée par le Conseil constitutionnel fin décembre, est censée entrer en vigueur au 1er juillet. Ce qui suppose qu'un projet de loi soit présenté prochainement en conseil des ministres avant d'être soumis au Parlement.
Mais à la veille des régionales, le président Nicolas Sarkozy a temporisé, en écartant l'idée de l'appliquer avant son instauration aux frontières de l'Europe. «La meilleure taxe carbone, c'est la taxe carbone aux frontières», a estimé Eric Woerth, suivant la voix de son maître.
source: afp
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