Selon la Commission nationale du débat public qui a publié mardi 13 avril le compte-rendu du débat sur des nanotechnologies, l’impact de ces dernières sur l’être humain et sur l’environnement est loin d’avoir été évalué par manque de financements. Les questions de la gouvernance, de la participation de la société civile, de l’information publique ont également été soulignées.
- Le débat avait notamment mis en évidence les réticences d’une partie de la population et d’associations environnementales contre d’éventuels effets nocifs des nanoparticules sur l’être humain et sur l’environnement. « Face à une nouvelle technologie très puissante, ouvrant des potentialités considérables mais comportant des risques de différentes natures, souvent encore mal identifiés, le public a bien compris que la question centrale était celle de la gouvernance du développement des nanotechnologies » explique le compte-rendu. Selon lui, « le développement des nanotechnologies et, plus encore, de leurs applications, est ressenti comme piloté pour l’essentiel par les forces du marché ».
- Le texte présenté mardi évoque également les demandes de moratoires dans l’attente d’une démonstration de l’innocuité des nanotechnologies, faites par diverses organisations, notamment Les verts, France nature environnement et Les amis de la terre
- Le rapport considère également que le cycle de vie des nanomatériaux n’a pas été suffisamment analysé. Un tel travail devrait être engager « afin de déboucher sur des dispositions spécifiques à prendre en matière de gestion et traitement des déchets industriels et domestiques ». Une question a également été soulevée lors des discussions, l’impact que pourrait avoir sur les libertés publiques le développement de la nanoinformatique.
Source : le journal du développement durable
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