Le Parti socialiste réclame depuis des années une adaptation des rythmes scolaires aux besoins physiologiques et à l’accomplissement intellectuel et physique des élèves.
Il estime que cette évolution est indispensable dans le cadre d’une école repensée, dans son organisation, ses méthodes et ses programmes, afin de porter chaque enfant au plus haut de ce qu’il peut faire en élargissant son socle de connaissances et d’expériences.
A ce titre, il sera particulièrement attentif à l’expérimentation, dans quelques dizaines d’établissements, d’une nouvelle organisation du temps scolaire reposant sur des matinées travaillées en classe et des après-midi consacrées au sport et/ou à l’expression artistique.
Celle-ci ne doit pas être le prétexte à l’externalisation des enseignements artistiques et sportifs qui relèvent de l’éducation nationale.
Il ne peut cependant manquer de souligner que cette annonce intervient dans un contexte d’austérité budgétaire qui menace l’éducation. Elle intervient le même jour que la énième répétition, par le Président de la république, de sa volonté de supprimer les allocations familiales des parents des élèves absentéistes, de créer des établissements de réinsertion scolaire et d’installer des bureaux pour des policiers référents.
Là se situent les réelles priorités du gouvernement en matière d’éducation.
Une réforme d’ampleur des rythmes scolaires et un développement notable de la part des activités sportives et culturelles nécessiteraient à la fois un encadrement renforcé, un développement et une adaptation des infrastructures sportives et scolaires, une concertation sur les missions et les services des enseignants.
Le gouvernement, qui navigue à vue (semaine de quatre jours, organisation du temps scolaire confié aux conseils d’école…) et qui opère des coupes sévères dans les effectifs des enseignants – y compris ceux d’EPS – n’y est manifestement pas disposé.
Communiqué du parti socialiste
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