"On est dans une situation très particulière", a expliqué M. Vidalies alors que son groupe n’a pas pris part au vote du projet de loi.
"Les objectifs et les analyses sur ce que signifie la burqa sont totalement communs. Lorsque nous avons pris connaissance de l'avis du Conseil d'Etat sur les risques d'inconstitutionnalité, on s'est demandé s'il fallait passer en force et prendre le risque de faire le cadeau aux intégristes que représenterait une condamnation de la loi", a-t-il poursuivi.
"Pour des raisons très politiques, Jean-François Copé a décidé de passer en force. Nous, nous pensons que c'est un risque inutile", a-t-il dit avant d'ajouter: "c'est une bonne chose que le Conseil Constitutionnel soit saisi rapidement. Tant mieux. Il restera à attendre sa décision qui repose quand même sur des principes très aléatoires".
"J'espère, d'une certaine façon, qu'ils (M. Copé et l'UMP) ont raison", a-t-il ajouté.
Le chef de file des députés UMP Jean-François Copé a proposé la semaine dernière la saisine du Conseil constitutionnel afin que "cette question soit purgée".
Source : afp
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